
Vous savez que j’aime écrire des nouvelles et que je considère qu’il s’agit d’une forme de récit qui nécessite une technique d’écriture très particulière (et si vous l’ignorez, je vous conseille d’écouter l’excellent Podcast du Café des Auteurs sur le sujet, https://podcast.ausha.co/le-cafe-des-auteurs/ecrire-une-nouvelle-geniale)
Mais j’adore également en lire. Cela me permet de découvrir des auteurs, de faire connaissance avec des univers et des intentions différents. Le format de lecture – en quinze ou vingt minutes – correspond de plus à mon temps disponible le soir, en période de travail intense (donc quasi 365 jours par an !).
J’ai donc profité de l’opportunité d’un service presse pour découvrir Stéphane Dovert, dont le recueil de nouvelles vient d’être édité par Arkuiris que je remercie.
Bien que ces écrits aient été publiés sur une période de huit ans à la suite d’appels à texte répondant à des thématiques précises, un fil rouge s’en dégage, une vision aiguisée, sans concession sur nos avenirs, le plus souvent sombre, mais sans que la plume de l’auteur s’érige en accusatrice ou donneuse de leçon.
Il serait difficile de parler de l’ensemble des seize nouvelles, tant elles sont riches et diverses. La majorité appartient au genre de la science-fiction, d’autres flirtent avec le fantastique. Deux m’ont particulièrement touchée.
La première nouvelle – au titre évocateur de Nacht und Nebel – est parue dans l’anthologie « les océans du futur » chez Arkuiris en 2017. La plume poétique de Stéphane Dovert nous fait vivre de façon métaphorique la mort des mers et océans à travers la dernière odyssée d’un cachalot-roi. Une histoire tragiquement belle d’un monde marin transformé en réceptacle de nos déchets.
La deuxième nouvelle – Diogène, agent intersidéral – est parue dans l’anthologie « les Tisseurs de monde » chez Arkuiris en 2018. Un petit bijou d’humanité, une ode à la créativité. Je n’en dirai pas plus, pour ne pas en dévoiler tout le charme, mais cette nouvelle est à lire absolument !
Enfin, j’aimerais attirer votre attention sur l’art difficile du titre que manie avec virtuosité l’auteur. Ils sont à savourer après chaque lecture.
Vous l’aurez compris, je ne peux que vous encourager à découvrir le recueil de Stéphane Dovert – Une Terre trop humaine – paru aux éditions Arkuiris !